

Communiqué :
Le 1er mai est en France, un jour férié obligatoirement
chômé. Le jour de la fête du Travail, il est donc, sous peine de
sanctions, interdit de travailler sauf pour les activités considérées
comme « essentielles ».
« Et cela aboutit à des situations
kafkaïennes, note Alban MOREAU pdt Commerce de la Cpme de Saône-et-Loire
: un établissement de restauration rapide (fast food) pourra ouvrir
tandis que son voisin boulanger qui s’aventurerait à faire travailler
ses salariés encourt de lourdes amendes, en cas de contrôle.
Et que
dire des fleuristes et des jardineries qui bénéficiaient, jusqu’à
présent, d’une forme de tolérance, qui semble aujourd’hui remise en
cause alors que, dans le même temps, la vente à la sauvette du muguet
prospère en toute impunité, hors de tout cadre fiscal et social ? »
« Ces
incohérences pénalisent nos entreprises de proximité, se désole la
présidente Clarisse MAILLET, celles qui créent de l’emploi et font vivre
nos centres-villes.
C’est pourquoi nous demandons une réforme de bon
sens : permettre à ceux qui le souhaitent de travailler le 1er mai, dès
lors qu’un accord d’entreprise ou de branche le prévoit - comme c’est
déjà le cas pour les autres jours fériés. »